Quand les oies nous inspirent un modèle de leadership et travail d'équipe.

Ceux d'entre vous qui ont déjà travaillé avec moi auparavant savent que j'ai une passion pour l'importation de modèles naturels dans les organisations humaines. Faire entrer en connexion profonde et en empathie avec l'Environnement Naturel, plus précisément me concernant l'Environnement Forestier, nous amène à l'aimer : c'est notre biophilie naturelle (le sentiment inné d'affiliation à tous les êtres vivants) qui est activée.

J'ai la chance d' observer la nature, mais plus encore, de l'étudier, la connaître et de lire, faire des recherches sur Internet et de me plonger dans la pensée de nombreux chercheurs et consultants internationaux, qui consacrent et bouleversent le monde des affaires et des relations humaines. Et comme j'aspire à inspirer les entreprises et les personnes avec lesquelles je travaille à travers les modèles comportementaux que la nature a sélectionnés comme étant efficaces, sur 3,8 milliards d'années d'évolution.je prend plaisir à apprendre et transmettre les merveilles de la nature.

J'ai ainsi découvert que nous pouvions apprendre des oies sauvages ! Oh oui : les oies affichent des comportements exemplaires en ce qui concerne leur capacité à gérer le travail d'équipe et le leadership du troupeau lors des migrations et à atteindre leur destination ensemble. Ces comportements ont été étudiés par certains experts en biomimétisme , et sont désormais enseignés aux managers et chefs d'entreprise pour s'en inspirer et prendre l'exemple.

Comme je le dis souvent, je ne suis pas un magicien mais nous avons tous un pouvoir, celui de changer d'environnement mais aussi celui de réagir différemment. Voyons donc ensemble aujourd'hui ce que les oies sauvages vont nous révéler !

1. Le feedback

Avez-vous déjà vu une mère oie avec ses bébés? Non ? Il a été observé qu'à intervalles réguliers, la mère lance son cri typique", qui est immédiatement repris par les bébés, qui répondent avec leur appel typique. Ce comportement aide la mère oie (comme pour de nombreuses autres espèces d’oiseaux) à surveiller les réactions de sa progéniture. C'est comme si elle disait « Es-tu là ? » et les petits "Oui oui ! Je suis là!" S'il n'y a pas de réponse de l'un des bébés, la maman oie répète l'appel sans regarder. Si elle n'entend toujours pas de réponse, elle se retourne et se met à la recherche du poussin perdu ou en détresse.
C'est l'une des stratégies fondamentales avec lesquelles les espèces vivantes animales et végétales testent en permanence l'efficacité de leurs comportements par rapport à l'environnement, appelée « boucle de rétroaction »
Lorsque nous travaillons en équipe, il est important de définir des "boucles de rétroaction" appropriées pour surveiller le travail d'équipe, l'implication, la motivation et l'efficacité de la performance de tous les membres de l'équipe et de l'équipe dans son ensemble.

2. Synergie: le pouvoir d’être ensemble

En volant en V, les oies récupèrent 71% de leur efficacité de vol. C'est la raison de cette forme. L'oie qui mène la formation de vol est devant, et fait plus d'efforts que toutes les autres car elle "ouvre la piste", fendant l'air en premier, et par conséquent facilitant le vol à tous ceux qui sont derrière. Dès qu'une oie s'éloigne du V, elle ressent immédiatement la plus grande résistance de l'air et essaie immédiatement de voler plus vite pour revenir au groupe et profiter du courant généré par ceux qui la précèdent.
La fonction du vol en V est donc d'augmenter l'efficacité de la performance de l'équipe . Tous ses membres le ressentent et le savent, et essaient donc par tous les moyens de rester au sein du groupe, de profiter de sa force, et en même temps d'y contribuer activement. L'oie seule gagne, le troupeau gagne. Et la mission plus vaste, celle de la vie et de la survie de l’espèce, l’emporte. Le leader est devant, au premier rang, mais pas pour des raisons de prestige ou de pouvoir, et surtout il n'est pas « au-dessus », mais avec le reste du groupe. Le leader est celui qui lutte le plus parce qu'il donne le cap, ouvre la voie, inspire avec la force des valeurs, les agit personnellement, facilite le travail des autres. Il le croit et le transmet aux autres par son propre exemple.

On remarque également que dans le troupeau d'oies migratrices, l'oie est devant mais aussi en contact visuel et corporel étroit avec les autres. Le flux d'air qu'il génère est partagé, il y a un échange direct de sons, de mouvements, de chaleur, d'odeur, entre l'oie qui se trouve devant et les autres. De plus, chaque membre du groupe est encouragé à être avec les autres, en agissant de manière synchronisée et avec un engagement envers des objectifs communs, car ils savent que seuls, ce serait plus difficile . L’individu a besoin du groupe et vice versa. C'est un lien dans lequel l'individu et le groupe gagnent. Et avec eux, c’est l’organisation dans son ensemble qui gagne.

Pour découvrir comment la bio-inspiration a permis à AIRBUS d'économiser 5 % de carburant ou comment deux gros avions qui ont relié Toulouse et Montréal, en se positionnant comme ces oiseaux migrateurs, a permis d'économiser plus de six tonnes d'émissions de CO², explorer l'article de Rinsy Xieng 14/11/2021 en cliquant sur https://rci.fm/guadeloupe/node/3747583

3. Le pouvoir distribué

Lorsque l'oie qui précède est fatiguée, elle vole vers l'arrière et une autre prend immédiatement sa place à la barre du troupeau sans doutes, hésitations ou mauvaises humeurs. C’est le pouvoir du leadership partagé et du leadership en réseau, dans lesquels chaque membre de l’équipe possède la compétence et la capacité de prendre les devants. Cette "intelligence collective" appartient aussi bien aux groupes humains qu'aux groupes naturels ( troupeaux, troupeaux, bancs de poissons, essaims )
En développant les compétences des personnes qui travaillent avec nous, nous favorisons le développement de leur leadership, l'appropriation des processus d'équipe , la possibilité d'échanger des postes de direction dans les différentes phases de travail du groupe. Inciter les gens à reconnaître et développer leur talent, leur singularité et à constituer des groupes afin d'obtenir le maximum de biodiversité possible , et par conséquent le maximum de richesse de production possible et la meilleure résilience dans tous les contextes et face à tout changement.

4. Le soutien mutuel

Lorsqu'une oie du troupeau est en difficulté (épuisée, ou touchée par un coup de feu, ou pour d'autres raisons qui l'empêchent de voler avec le troupeau), elle quitte le troupeau et cherche refuge ou abri au sol. . Immédiatement 2 ou 3 autres oies la rejoignent et restent avec elle jusqu'à ce qu'elle meure ou se rétablisse . Alors, ils essaient de rejoindre leur troupeau, ou ils attendent qu’un autre le rejoigne, ou encore ils en forment eux-mêmes un nouveau. C'est la prédisposition naturelle des êtres vivants à prendre soin de la vie de leur communauté . Lorsqu'un des membres est en difficulté, quelqu'un prend soin de lui, pour poursuivre la mission de vie et de survie du groupe.

Lorsqu'un des membres de notre groupe est en difficulté, nous pourrions activer notre capacité à prendre soin des plus faibles, activer l'empathie et l'envie d'atteindre le but ensemble , sans exception. Je suis bien portant, calme et sûr de moi, prêt sans hésiter à faire face aux difficultés des autres. L' égoïsme qui nous fait ignorer les difficultés des autres, ou pire encore, qui nous fait vouloir tirer profit des difficultés des autres, n'apparaît que si nous sommes nous-mêmes en difficulté, dans une situation de famine ou de peur (souvent inconsciente). dans une situation qui nous fait nous sentir menacés (ne serait-ce que sur le plan psychologique).

La recherche scientifique a amplement démontré que le fameux dicton « homo homoni lupus » (proverbe latin qui se traduit littéralement par "l'homme est un loup pour l'homme") n’a aucun sens, tout comme la croyance selon laquelle les êtres humains ont évolué davantage sur la compétition que sur la coopération. La science d’aujourd’hui nous a montré que ce n’est qu’en coopérant et en unissant leurs forces que les communautés humaines ont réussi à survivre et à se reproduire jusqu’à aujourd’hui.

5. L' encouragement

Les oies émettent un cri typique en vol (« Honk honk ! »). Sa fonction est en partie similaire à celle du cri de la mère l'oie avec les petits, une sorte de contrôle de la présence et du bien-être des membres du groupe, du genre : « Hé les gars, tout va bien ? Etes-vous là?!" – « Oui oui, tout est sous contrôle ! ». Mais certains chercheurs affirment que sa signification est spécifiquement celle ....d' un encouragement : "Allez les filles, lancez-vous !" – « Ok, à toute vitesse ! ».

Les oies, comme tous les êtres vivants, savent qu'il est important de s'exprimer mutuellement et de reconnaître périodiquement les contributions individuelles à la mission du groupe. Il est important de consacrer le bon temps à encourager les membres de son groupe vers l'objectif , en reconnaissant la valeur de ce que font les gens , en consacrant le bon temps à recevoir des commentaires sur la façon dont cela se passe, afin d'apporter de l'aide si nécessaire, ou pour recalibrer ensemble l'itinéraire le cas échéant. En fin de compte, être reconnu et « vu » pour sa valeur est l’un des principaux moteurs de la motivation humaine.
Chacun de nous essaie toujours et seulement de faire de son mieux pour être reconnu et aimé, et nous le faisons de la manière dont nous avons compris le travail jusqu'à ce moment de notre vie. Nos comportements sont le résultat de notre histoire et de ce que nous comprenons être. Se sentir encouragé par les autres nous donne de la force et nous encourage à faire encore mieux !

6. La puissance des cycles

Les oies sauvages sont une espèce migratrice. Elles se reproduisent généralement entre mars et mai, en Islande, en Grande-Bretagne, en Scandinavie, en Europe centrale, en Russie et dans le nord-est de la Chine. Elles hivernent dans certaines zones d'une bande qui s'étend de la Méditerranée à l'est de la Chine. Comme d'autres espèces migratrices, les oies nous apprennent à honorer le pouvoir du cycle, en reconnaissant qu'il y a un temps pour procréer, un temps pour muer et se préparer au grand voyage, un temps pour migrer à la recherche du meilleur endroit, un temps pour moment, où vous pouvez vivre et survivre.

Le monde contemporain se caractérise par une manière particulière de vivre le temps, comme quelque chose qui a un début et une fin, et qui ronge inexorablement notre vie. Avant le christianisme, et encore aujourd'hui chez certaines populations d'intérêt ethnologique du monde entier, le temps est conçu de manière circulaire, lié au flux cyclique des saisons. Dans de nombreuses populations, le temps n'est pas mesuré, on ne sait ni quel jour on est, ni quelle heure il est. Vous vivez, vous écoutez la vie à chaque instant telle qu'elle se présente, vous décidez à chaque instant quoi faire . Nous dormons, mangeons et nous reproduisons ou nous reposons selon l'appel de notre organisme, en réponse à l'environnement . Comme tous les autres êtres vivants, à l’exception des humains.
Les oies sauvages nous apprennent à retrouver notre capacité naturelle à ressentir quand il est temps de faire quelque chose : quand il est temps de travailler ou de faire une pause, de parler ou de se taire, de partir ou de rester, de prendre une personne dans ses bras ou de s'éloigner d'elle, de faire du sport. ou lire un livre. Pourtant notre corps le sait . Si nous nous laissions faire et guider en lien direct avec l'intelligence de la Nature ....

Alors si vous avez pu lire jusqu'ici : FÉLICITATIONS ! Je veux partager avec ceux qui le souhaitent les enseignements que je reçois de la nature, au fur et à mesure que je les découvre, et j'espère que vous pourrez tous en bénéficier et vous en inspirer. J'ai un très grand projet, dans lequel en Guadeloupe, notre riche Environnement Naturel sera la protagoniste... et vous aussi si vous voulez avoir un espace. Je vous tiendrai au courant ! Je vais juste vous dire le titre : GWADLOUP ONLINE.
Restez à l'écoute!